Alix Leduc, auteur du livre Élever un garçon, mission (im)possible ! a interviewé différentes blogueuses nous faisant part de leur expérience de maman ! La première à se prêter au jeu est Julie Ferreira, auteur du blog Songe d’une nuit d’été et mère de 3 garçons : Maximilien 13 ans, Alexandre 9 ans et Nathanaël 22 mois. Voici ses réponses !
Qu’as-tu ressenti le jour où tu as appris que tu attendais un garçon ?
Pour mon premier, j’ai sauté de joie ! Je voulais absolument un garçon et je n’ai pas été déçue. J’avais déjà son prénom depuis mes 14 ans.
Un deuxième…
Je dois dire que j’ai été très déçue, j’ai même beaucoup pleuré car je pensais vraiment attendre une fille. Je n’avais pas de prénom comme pour l’aîné et c’est mon mari et son père qui en ont trouvé un du coup... Pourtant, dès que je l’ai eu dans mes bras, cela a été une toute autre histoire.
Un troisième…
Alors c’est un peu différent car ce troisième petit mec, je l’ai eu avec mon second mari. Du coup, tout le monde me disait, tu vas voir, tu vas enfin avoir la fille dont tu rêvais tant... Étrangement, je savais que ce serait encore un garçon. Toutefois, même si je m’étais préparée psychologiquement (oui, j’aurais aimé avoir une fille) à ce que ce soit encore un garçon, j’ai eu une petite pointe de regret quand le gynécologue a zoomé sur ses parties génitales qui ne faisaient vraiment aucun doute sur ce qu’elles représentaient. J’en ai fait mon deuil d’ailleurs. Je sais que je n’aurais plus jamais d’enfant après ce que j’ai vécu lors de mon dernier accouchement.
Côté autorité, comment ça se passe ?
Mal ? (rires). En fait, je pense que je me plains beaucoup alors qu’en général, même si l’aîné est pénible, on arrive encore à se faire entendre. Mon mari et moi avons compris que nous arriverions à nous faire respecter en mettant en place un dialogue plutôt que des cris ou des hurlements. C’est marrant, depuis quelques jours, Maximilien s’est calmé et c’est le second, Alexandre, qui remet toujours en cause ce que nous lui disons. Bon, on arrive encore à se faire entendre... Pour ce qui est du petit dernier, nous lui apprenons doucement mais fermement les choses. Il va avoir 22 mois le 22 mars prochain.
Quels sont les tabous, à tes yeux, dans la relation mère-fils ?
Le sexe, les copines et la nudité... Et les devoirs, pour l’aîné !
Qu’est-ce qui te rend fière de tes fils?
Maximilien, l’aîné, c’est quand il prend sur lui et fait des efforts. Je me rends compte qu’être l’aîné d’une fratrie n’est pas évident. Alexandre, le second, m’épate car c’est un bosseur, un vrai. Quand à Nathanaël, le petit dernier, c’est le combat qu’il a mené à sa naissance (l’accouchement a été plus que compliqué...).
Un défaut qui te fait sortir de tes gongs et une qualité qui te fait fondre.
Pour les deux grands : la propreté ! Parfois, je n’ose même plus rentrer dans leur chambre.
Ils sont très câlins avec moi. Je sais qu’ils le font pour moi et ça, ça me fait fondre.
Comment décrirais-tu votre lien ?
C’est compliqué. Nous n’avons pas toujours vécu ensemble. Après la séparation avec leur père, j’ai dû faire un choix très dur et je les ai laissés, un temps, chez leurs grands-parents au Japon. Le lien avec les deux grands a été distendu, nous réapprenons petit à petit à nous faire confiance.
Pour le dernier, c’est assez fusionnel.
En tant que mère de garçons, as-tu déjà senti qu’on te plaignait ?
Oui, ça arrive. Je me souviens avoir souvent entendu « Ce n’est pas trop dur d’être la seule fille au milieu de tout ces « mecs » ?
Qu’est-ce qui te manque dans le fait de ne pas avoir une fille ?
L’habiller comme je le voudrais ! Bon, au moins, je fais des économies de vêtements, mais j’ai toujours regretté de ne pas pouvoir pouponner un peu plus. Pour le reste, je n’ai pas vraiment de manque, je me suis habituée à avoir des garçons, et j’en suis même heureuse et fière.
Comment imagines-tu votre lien dans 20 ans ? 30 ans ?
Je ne sais pas trop à vrai dire, je ne me suis pas encore projetée aussi loin ! Mais une chose est certaine, c’est que je ne serai pas envahissante et que je respecterai leurs choix (enfin s’ils font les bons ;) )
Qu’est-ce que tes fils t’ont (déjà) appris sur les hommes (entre autres !) ?
Malgré les apparences, les hommes peuvent être aussi sensibles que les filles. En fait, j’en apprends tous les jours avec mes trois p’tits mecs, d’autant plus qu’ils ont des tempérament bien différents…
Plus d'informations sur le livre d'Alix Leduc par ici : http://urlz.fr/4ZR4
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