Selon Caroline Rochet, l'auteur de Comment (ne pas) devenir parisien : pour devenir une vraie Parisienne du dressing, il existe dix do’s et dix don’ts à respecter. Simples, je vous rassure, mais attention, vous n’aurez pas le droit à l’erreur – sous peine d’extradition "fashion".
Les do’s du look de la Parisienne
- Vénérer les basiques (couleurs neutres, coupes intemporelles, qualité au top).
- Suivre la mode, mais avec modération (= pas tous les impératifs de la saison, plutôt deux ou trois items soigneusement choisis).
- Savoir shopper chic chez des marques bon marché (= vestes élégantes chez Zara, lingerie dentelle chez Monoprix, collections Jimmy Choo ou Lagerfeld chez H & M…).
- Vouer un culte aux chaussures (un des seuls éléments du look où la Parisienne se lâche : hauteurs vertigineuses, couleurs flashy, motifs dingues).
- Ne jamais, jamais être prise en défaut de look (même pour aller à la boulangerie le dimanche matin).
- Faire collection des « petites robes noires » (meilleures amies des Parisiennes – ce n’est pas une légende).
- Au cours de sa vie, acquérir quelques pièces hors de prix à transmettre à sa fille (un sac Chanel, des Louboutin…).
- Savoir coudre, tricoter, broder (la Parisienne n’hésite pas à jouer les petites mains pour se concocter des vêtements bien à elle).
- Oser parfois une pièce excentrique (limite vulgaire, et oui), à condition de la marier avec un look ultra-sobre.
- Avoir toujours des cheveux impeccables (« La coiffure est la première parure d’une femme », dixit mon arrière-grand- mère).
Les don’ts du look de la Parisienne
- Les ongles trop longs (Dieu vous préserve particulièrement de la très longue french manucure), les bijoux d’ongles.
- Le sexy dégoulinant (minijupe + décolleté + cuissardes + maquillage excessif).
- Les vêtements trop moulants.
- Les bijoux de sac ou de téléphone portable, les motifs enfantins (Hello Kitty).
- Le balayage mal fait (comme si vos cheveux étaient rayés par Paul Smith lui-même), les mèches de couleur.
- Les matières cheap (synthétique, Lycra…).
- L’affichage de marques ultra-bling-bling (D & G, monogramme Vuitton…), ou les T-shirts à message premier degré (« I’m the best »).
- L’accent « caillera » (pensez à My Fair Lady : même Audrey Hepburn a appris à parler élégamment).
- Le jean taille basse avec un string ficelle qui dépasse (une évidence, mais il faut toujours le rappeler), les piercings (ringard).
- Le clonage (à trop lire les magazines, on oublie ses goûts – et ça vaut aussi pour tout ce qui est écrit ici !).
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